C’est le 5ème Dalaï-lama qui est à l’origine de la construction du Potala, ce palais-forteresse niché à 3700 m d’altitude sur la colline Marpori, il faudra 43 ans pour le voir enfin achevé, soit en 1688.
A partir du 8ème Dalaï-lama le Potala devient uniquement le palais d’hiver, Dalaï-lamas et gouvernements tibétains successifs prenant ensuite leurs quartiers d’été au palais du Norbulingka.
Bien qu’aujourd’hui transformé en musée, le Potala est un morceau d’histoire totalement concret puisque c’est là que le 14ème Dalaï-lama (le nôtre) a passé toute sa jeunesse jusqu’à sa fuite forcée à 24 ans, en mars 1959.
Deux palais bien distincts
Le Potala se compose de deux palais: le palais blanc, autrefois résidence officielle du Dalaï-lama et du gouvernement tibétain et le palais rouge, qui était dédié aux enseignements religieux et aux prières, et qui abrite également les stupa contenant les reliques des Dalaï-lamas.










Conditions de visite
Je tiens à souligner les conditions de visite dont je vous laisse juges: comme dans quasiment tous les monuments de Lhassa, il n’est pas possible d’y entrer sans guide. Le guide est garant de notre bonne conduite. Au Potala le guide est également garant de notre timing. Il doit apposer sa signature sur le registre d’entrée et à partir de là nous disposons d’1 heure et pas une minute de plus pour visiter, visite qui se fait malheureusement au pas de course. Le guide doit également signer le registre à la sortie. En cas de retard c’est le lui qui sera sanctionné. Les photos sont comme toujours interdites à l’intérieur et je n’en ai pas trouvé des libres de droit je vous laisse donc googler.
Mon avis
A visiter absolument si vous vous intéressez au Tibet. C’est un monument qui impressionne par sa stature, son architecture et sa beauté et qui étreint par la dimension culturelle, spirituelle et tragique qu’il contient.