Les monastères bouddhistes de Kirti et Sertri au milieu des alpages

A la frontière entre le Sichuan et le Gansu, dans la préfecture autonome tibétaine de Gannan, perché à 3323 m d’altitude dans un décor d’Alpes suisses, un village de 4000 âmes du nom chinois de Langmusi (Taktsang Lhamo en tibétain) abrite les monastères de Kirti et Sertri.

Si chacun des deux monastères se situe dans une province différente, ils ne sont en fait distants que de quelques mètres.

https://volandovoyviajes.es/langmusi-china-informacion-y-mapa/j
La ville de Langmusi n’est pas située dans la Région Autonome du Tibet, c’est l’une des enclaves tibétaines à cheval suer les provinces du Sichuan et du Gansu. La carte représente la Région Autonome du Tibet ainsi que les préfectures tibétaines situées dans les provinces avoisinantes / Crédit carte Wikipedia: Subdivisions administratives autonomes tibétaines de la république populaire de Chine

Monastère de Kirti, côté Sichuan

La séparation entre ces deux monastères ne serait pas seulement géographique mais aussi politique et esthétique. 

Le monastère de Kirti, le plus grand des deux, et qui compte environ 700 moines ne recevrait aucun support financier du gouvernement chinois ce qui lui confère des toits et des façades plus austères mais plus authentiques.

Moine tournant autour du monastère en fin d’après-midi
Dévotes tibétaines agitant leurs moulins à prières
Moulins à prières
Dans l’enceinte du monastère le quartier d’habitation des moines
Après les cours les moinillons jouent avec les biches du monastère
Chèvre tentant de se fondre dans le décor monastique

De mystérieuses petites grottes et la gorge de Namo

Le monastère de Kirti est entouré d’une prairie ouverte aux promeneurs et terrain de détente de ses moines.

Si l’on pousse un peu plus loin, on atteint une petite rivière surplombée de parois dans lesquelles ont été creusées des grottes qui abritent les esprits de la montagne et pour lesquels on laisse quelques offrandes.

Puis on entre dans une gorge qui s’ouvre sur la vallée suivante où se tient un petit campement qui fait volontiers goûter quelques boulettes de tsampa.

Prairie aux abords du monastère de Kirti, une vache Milka pourrait surgir de ce décor
Aspirants moines traversant la rivière
Grotte de la déesse
Offrandes et mantras destinés aux esprits de la montagne
Petit campement, au fond la dranak, tente typique des nomades tibétains confectionnée en poils de yak
Boulettes de tsampa, farine d’orge grillée et base de la nourriture tibétaine
Preuve que nous sommes en altitude: une Edelweiss

Monastère de Sertri, côté Gansu

Pour accéder au monastère de Sertri, il faut à nouveau franchir la belle porte d’entrée, et monter légèrement dans un décor d’alpage pour y voir briller ses dorures impeccables. 

Le monastère compte environ 300 moines et pratique encore la tradition tibétaine des funérailles célestes où l’on dépose les corps des défunts sur la colline afin qu’ils soient mangés par les vautours (continuez tranquilles il n’y a pas de photos).

Bien que moins important que Kirti, le monastère de Sertri sert de base de départ à certains pèlerins.

Moine récitant des prières
Les toits dorés étincellent dans un décor d’alpage
Rigolade entre jeunes moines à la pause
L’un des nombreux exemples de ces moines 2.0 qui oscillent entre rosaire et iPhone
Serpillières célestes
Les moines soufflent dans les longues trompes tibétaines appelées dungchen
Stupa ou chörten, censé contenir les reliques du Bouddha, planté au milieu des alpages
Inscription en tibétain du mot « Tibet » sur le mur d’une maison du village
Les soirées dansantes de Langmusi
Langmusi by night

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